Saviez-vous que conserver un coin sauvage dans son jardin est important ? Ceci est essentiel pour la préservation des écosystèmes et de la biodiversité. Un espace de bois mort peut ainsi accueillir de nombreuses formes de vie !
Avec le conseil citoyen d’urgence climatique (le groupe biodiversité : Martine Dorange, Marie, Laura Terrier Meyer, Bertrand, Théo Treels – épisode 1
Le cycle de la vie
Tous les êtres vivants, y compris les humains, dépendent les uns des autres. Ainsi va le cycle de la vie.
Pour aider cette vie sauvage à s’épanouir, il lui faut des abris ! Ces petites bêtes trouvent ainsi refuge dans des abris végétaux comme des tas de bois mort.
Ceux-ci peuvent aussi servir de protection pour des butineurs, des oiseaux, des hérissons ou grenouilles en hibernation…

Installer un petit espace réservé à la vie sauvage dans votre jardin entretient ainsi sa biodiversité.
La présence des insectes, véritables auxiliaires du jardin, a en effet de nombreux avantages, comme décrit sur cette infographie.
Ils l'entretiennent et le régulent de par leur diversité et la richesse de leurs actions.

- trouver un endroit à l’abri du vent, mi-ombragé
- entasser des morceaux de bois, grosses branches, déchets d’élagage ou feuillages

- alterner les diamètres et les essences pour créer des cavités ; les branches épineuses pourront ainsi maintenir le tas et assurer une solidité à l’ensemble
- ajouter de la paille, des feuilles mortes ou des déchets de fauche dans les cavités ou au sol
- faire un tas de dimension suffisante, dans l’idéal, de 50 à 60cm de haut, pour un mètre de large
- installer le tas de bois idéalement durant la période hivernale, même s’il peut être fait tout au long de l’année
- ne pas modifier le tas de bois une fois constitué, au risque de déranger la faune installée ; il est possible de rajouter un peu de bois par-dessus à mesure que le tas s’affaisse.
Quelques exemples de coins sauvages à base de bois mort :